C’est un magnifique vendredi après-midi. Il fait beau et relativement chaud. Je suis sur ma galerie avec mon portable, et j’attends mon invité pour notre rencontre virtuelle. Très chic, pas une couette rousse de travers, David Messier, alias, monsieur le directeur général de l’Expo-Agricole et de la Société d’Agriculture de Saint-Hyacinthe, se joint à la réunion dans les temps prévus.
Bien que nous ne nous étions jamais rencontrés, cet acteur d’une entreprise de la région, un Bradley Cooper de l’économie sociale, est fort sympathique et accessible, et nos échanges deviennent rapidement naturels. Le gars des comm n’est pas bien loin!
Justement! Cela fait environ 2 ans qu’il est à la tête de l’Expo-Agricole et de tous les événements s’y rattachant, pourquoi avoir choisi un poste de direction au sein d’une entreprise en économie sociale?
« Pour le côté développement durable en tout point. Même nos partenaires sont choisis en fonction de ces valeurs. Nous désirons rendre l’agriculture accessible à tous, et donc, l’aspect humain est très important pour nous. Par le biais de nos activités agricoles, nous avons le souci de transmettre l’entrepreneuriat collectif. Mais, nous avons encore du développement à faire de ce côté. »
Vous le savez, œuvrer dans l’univers de l’économie sociale nécessite une veille constante des financements et des concours offerts pour permettre aux organisations de réaliser des projets innovateurs. Vous qui avez obtenu une bourse des BIEC, en 2021, pouvez-vous nous raconter votre expérience?
« En fait, nous avons eu beaucoup d’échanges avec Steve Carrière qui était auparavant responsable du dossier de l’économie sociale à la MRC. Il nous a beaucoup aidé et Lysanne aussi (la directrice générale du PECEM). Lorsque je rencontrais le conseil administratif de l’Expo-Agricole, on réfléchissait à ça… La planification stratégique date de quand? On se questionnait sur nous. Est-ce qu’on est dans la bonne direction? Comment allons-nous évoluer? Puis, après plusieurs discussions et réflexions, Steve nous a fortement suggéré de faire une planification stratégique et de s’inscrire aux BIEC. Ça a été une belle expérience, à un point tel qu’il est possible que nous déposions à nouveau dans un futur rapproché… »
De quelle façon l’attribution de la bourse des BIEC a-t-elle aidé votre entreprise?
« On a eu le plein montant! (Rires) Ça aide! Mais aussi, on a fait l’exercice pendant un an avec un consultant externe qui nous a aidé à nous repositionner, à ramener l’agriculture au cœur de nos événements. Il y a également le coté éducatif. Pour la prochaine année, nous allons miser sur des activités offertes plus longtemps et non juste quelques jours. On est en pleine démarche de vie associative pour faire rayonner l’agriculture et les agriculteurs.trices. »
Avez-vous vu une différence au niveau de la visibilité de votre projet?
« Certainement, malgré le fait que nous étions en pandémie, nous avons connu un beau succès lors de nos événements virtuels. Puis, l’été dernier a été une saison record du nombre de visiteurs sur notre site. »
Ce que je lui souhaite également pour l’été à venir. De connaître un immense succès pour pouvoir développer davantage la mission sociale et éducative de l’Expo-Agricole. D’ailleurs, abonnez-vous à leur infolettre et leurs réseaux sociaux pour connaître la programmation qui sortira sous peu.
Et vous, avez-vous déposé un projet aux BIEC en 2022? Si c’est le cas, les trois Pôles de la Montérégie vous invitent au Gala des lauréats qui célébrera les récipiendaires de bourses! Cocktail, petites bouchées et rencontres incroyables sont au menu. Serez-vous des nôtres?