Le 30 septembre
L’importance de sensibiliser la population canadienne à l’histoire et à la culture des peuples autochtones ne date pas d’hier. Bien que plusieurs dates importantes marquent l’évolution de la réconciliation, c’est en 2021 que la volonté d’agir et de prévenir a connu une montée fulgurante. Et avec raison. C’est lors de la découverte de tombes d’enfants ayant fréquentés les pensionnats autochtones que les Canadiens.nes ont pris conscience du drame immense qui perdure depuis des décennies. Un fléau social dont il faut, encore à ce jour, propager l’information pour freiner les répercussions rébarbatives.
De là est née la Journée internationale de la vérité et de la réconciliation.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas les fondements de cette journée commémorative, il s’agit d’un moment auquel il est important de se rappeler les contrecoups des politiques coloniales, notamment les pensionnats autochtones, la création de réserves, la suppression des langues et des cultures autochtones et tellement plus. L’idée est de s’engager auprès de ces communautés en éduquant le plus de gens possible.
Des initiatives de solidarité
Les instances gouvernementales, les organisations, bref, l’ensemble de la population est invitée à se renseigner sur les diverses activités offertes au Québec. Un geste qui est également apprécié est celui de porter un chandail orange en guise de soutien aux enfants autochtones victimes de toutes ces barbaries vécues depuis des décennies. Il est aussi possible de communiquer avec une organisation autochtone afin de recevoir une formation sur l’histoire et les réalités des communautés existantes. Et bien sûr, la lecture de livres tels que le roman à succès, Kukum, de Michel Jean ou encore Ce qu’ils ont fait : parcours de 17 élèves du pensionnat autochtone, de l’auteur Bruno Sioui, est plus que pertinente.
Un processus en continu
Alors que le gouvernement du Canada a instauré un jour férié fédéral visant à se remémorer tous les ans les tragédies des peuples autochtones, un mouvement a été créé afin de poursuivre la réconciliation économique et sociale. En novembre 2021, le Mouvement du Grand cercle économique des Peuples autochtones et du Québec a été propulsé par l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador et orchestré par la Commission de développement économique des Premières Nations du Québec et du Labrador. Ces derniers peuvent compter sur l’appui de précieux partenaires dont l’Union des municipalités du Québec, la Fédération des chambres de commerce du Québec et le Conseil du patronat du Québec.
S’éduquer un peu plus
Voici quelques références pertinentes à prendre connaissance et à partager :
- Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec;
- Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador;
- Institut de développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador;
- Conseil en Éducation des Premières Nations;
- Réseau jeunesse des Premières Nations du Québec et du Labrador (RJPNQL);
- Femmes autochtones du Québec;
- Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador;
- Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec;
- Institut Ashukan
- Wapikoni mobile.